PRESS IN THE ORIGINAL LANGUAGES

Press on LARA LELIANE’s third album (BIRDWOMAN):

De Subjectivisten (Willem Broek)

 

In 2015 als het debuut Free van de in Antwerpen geboren LARA LELIANE wordt uitgebracht, ben ik gelijk verkocht. Hoewel ze als kind vooral klassieke muziek voorgeschoteld, baant ze haar eigen weg door het muzikale landschap. Ze vindt haar eigen sound, hetgeen zich heeft vertaald naar de titel van het album. De muziek verraadt dikwijls haar klassieke achtergrond, maar bestaat toch hoofdzakelijk uit gevarieerde hybriden van folk, wereldmuziek, jazz en soul, waarbij ze altijd mag rekenen op een keur aan uitstekende muzikanten. Zelf heeft ze ook genoeg muzikaals in de pap te brokkelen en niet in de laatste plaats haar fantastische warm maar emotioneel geladen zangstem. Na dit toch wel droomdebuut is twee jaar erna Lara uitgebracht, dat minstens zo goed is. De muziek sluit aan bij haar debuut, maar bevat ook meer popelementen die ze fraai weet in te bedden in haar originele composities. Bevrijd van genres, stijlen en dergelijke kan ze zich meten met de groten der aarde, zij het dat ze een zekere bescheidenheid uitstraalt. Dat maakt het eigenlijk extra mooi. Dat ze nooit een knieval maakt voor commercie of het mensen eenvoudig te maken, bewijst ze andermaal met haar derde album Birdwoman. Leliane (zang, elektrische gitaar, composities) mag rekenen op steun van producer Rudy Coclet (Arno, Calc, Simple Minds, Axelle Red) en de muzikanten Dominique Vantomme (keyboards, piano), Nicola Andrioli (pianp), Thomas Février (programmering, piano), Lorenzo Feliciati (bas), Christine Ott (Ondes Martenot) naast solowerk ook bekend van Foudre!, Snowdrops,n Theodor Wild Ride en vele gastbijdragen en tot slot Jean-François Assy (cello) van onder meer Yann Tiersen, Dominique A., Miossec en Arno. Kortom alweer een gastenlijst om van te smullen. Birdwoman is een dramatische personage, gecreëerd door Leliane, die als antiheldin de hoofdrol speelt op dit album. Door de toonzetting bekruipt je toch dikwijls het gevoel dat het ook paralellen bevat met haar eigen leven, die vanaf een afstand mogelijk wat makkelijker te bezingen zijn. In 14 nummers van samen ruim 56 minuten lang, hoor je over de gevoelens, gedachten en de strijd van Birdwoman, die overgevoelig, angstig, depressief en extreem verlegen is, maar daarnaast ook gepassioneerd, vastberaden, euforisch en vol poëzie. Dat heeft ze hier in een soort intieme kamerpop gevangen, die overigens zoals altijd ook andere stijlen omarmt. Ze lijkt vooral compromisloos op zoek naar hetgeen ze bij het moment of het gevoel vindt passen, wat maakt dat de songs diepgang krijgen en de woorden de juiste omlijsting. Als dat wat meer jazzy moet zijn, zoals in het stemmige “Time”, dan wordt het meer jazzy. En mag het uitbundiger, zoals in “Sing”, dan gebeurt dat. Het merendeel is overigens heerlijk nostalgisch en melancholisch, waarbij ze de muziek regelmatig met klassieke elementen in laat kleuren. Hoewel ze inmiddels haar eigen referentiekaders heeft uitgetekend, zij het onbegrensd en ze uiterst gevarieerd, mag je denken aan een mix van Beth Gibbons, Melanie De Biasio, Sade, Donna Regina, Suzanne Vega en meer, waarbij tevens fraaie elementen uit de jaren 80 weer te horen zijn zoals bijvoorbeeld in “Expanding”. Daarbij weet ze diepe emoties en gedachten te voorzien van prachtige muziek. Leliane weet te stralen op de donkere momenten en voorziet de blijde juist weer van een melancholisch vernis. Zo blijft alles in balans en wordt het nergens terneergeslagen, maar valt er altijd hoop en kracht te putten uit haar muziek. Iedere keer weet ze zich weer iets te vernieuwen, wat nu voor de derde keer op rij een wonderschoon album heeft opgeleverd (met goede video’s, zie onder).

 

Birdwoman in focusvif (Philippe Cornet)

 

Flamande résidant en Wallonie, LARA LELIANE sort en anglais Birdwoman, troisième album explorant aussi les veines sensibles des histoires de famille.
Elle habite un petit village du namurois, proche de la province du Luxembourg. N’ayant pas trop envie de mêler vies perso et pro, rendez-vous est donc donné dans la capitale de la Wallonie, Namur. En jeans et ensemble noir, LARA fait penser à une version libérée d’Amy Winehouse. L’ampleur capillaire peut-être. En plus jolie que la miss destroy britannique, elle dégage un sourire multiple. Façon commode d’amadouer une timidité qu’elle-même annonce parfois dévorante. À l’opposé d’une voix sans peur, qui colle à la rétine des échappées sentimentales entre chien et loup, aux intonations salées-sucrées, traquées de doute et d’amertume. Sur ce troisième album, elle a le culot de reprendre Wild Is the Wind, morceau de la fin des fifties, magnifié par les interprétations supérieures de Nina Simone et David Bowie. Lara (née en 1983) se plonge dans le titre, Everest du genre, avec les sensations d’un chant parfois mené aux limites du diaphane. Là où l’oxygène vocal devient rare. Outre l’écoute de l’album, le concert visible sur YouTube, donné l’été dernier dans un studio bruxellois, est un baromètre réaliste des capacités de Lara Driessens, son nom au civil. Du charnel et de l’évanescence. Sa fille, 13 ans, participle à la reprise d’un tube de Billie Eilish, confirmant que le talent vocal peut bien se transmettre. Avec aussi un accompagnement magnétique incluant le parfait violoncelle de Jean-François Assy, vu entre autres chez Daan et Bashung.

 

Lhasa

 

LARA est de Boechout, en province d’Anvers. Elle a étudié la literature anglaise et espagnole en français à l’ULB.
“Et puis pour cause classique de rupture amoureuse, j’ai eu envie de quitter Bruxelles, de me retrouver plus à la champagne, en Wallonie, vers 2013. Ma maman n’est pas loin, ma petite soeur non plus. Même si là, l’idée est de repartir vers la capital. Je suis un peu loin de tout quand meme…”
LARA a toujours écrit beaucoup : on l’imagine bien dans sa chamber ado, le carnet dévoré par ses sentiments. Stages, cours de musique ici et là, un an de jazz à Laeken, autodidactisme poussé. Le chant est nourri, comme quasi toujours par les semences familiales. Papa amène Joni Mitchell dans la sphere des musiques palpables, et puis toutes les paraboles du jazz et des musiques classiques. La fratrie de quatre enfants est nourrie de l’artistique des parents : le pater écrit beaucoup de poèmes et guide les gens dans l’architecture anversoise. Lara suit sa maman, pianiste aimant Bach et Debussy, dans les déménagements successifs, de Ninove à Blankenberge passant par Zottegem. Tout cela amène Lara au label liégeois Home Records, qui lui offre d’enregistrer son premier album, Free (2015). En pochette, on la voit en petite visiteuse de la forêt, celle qui est derrière chez elle. Avec une belle photo en intérieur du disque où elle elle apparaît de dos, calée au milieu des arbres. Pour peu, on mangerait de l’imagerie new age. Mais non. Lara: “J’habite à côté de ce bois depuis 2013, après avoir quitté Bruxelles…Le début, c’était de faire des chansons acoustiques, guidées par ma petite guitar, aidée par d’autres instruments.”
La conversation amène naturellement le nom de Lhasa, “une influence” et meme advantage puisque Lara a travaillé avec le mixeur de la défunte Américano-Mexicaine, Ryan Morey.
“Je suis très contente de ce projet de troisième album, j’ai le sentiment qu’il va me permettre de me familiariser avec tous les mécanismes de promotion –Facebook, Instagram, YouTube, de ne plus rester en retrait. Tout ça me donne beaucoup de joie. Il a fallu du temps pour que je fasse le déclic de me profiler.”
Trentenaire qui vient de décrocher cette étrange chose qu’est le statut d’artiste après avoir égréné le tout et l’imaginable : donner des cours de néerlandais dans les entreprises, travailler dans les magasins bios, guider en trois langues à l’Euro Space center. “Je rêve en français et néerlandais. Avec ma fille, qui est dans une école d’immersion en anglais, on se retrouve à parler en français, meme si je veux qu’elle ne perde pas le bilinguisme.”
Là, l’épatante polyglotte Lara travaille sur un quatrième album dans la langue de Macron et Molière: “Depuis l’âge de 9-10 ans, je tiens des cahiers. J’adore la poésie et la literature, comme Yeats. Là, sur Birdwoman, il y deux textes en français, mais j’évite le néerlandais. Je ne ressens pas le besoin de choisir cette langue-là en musique.”
Toujours dans une formation voix-guitare, Lara explore sa filière historique – celle de Joni Mitchell – et invite des instruments acoustiques à la rejoindre, la contrebasse, le violoncelle ou la harpe. Un terrain sensorial toujours d’actualité sur cet album tellement attachant. Bizarrement, on pense à l’abandon total, pratiqué par Nick Drake. Celui qui consiste à quitter le port pour dériver au gré des fleuves mélancoliques. Version femme flamande-walonne évidemment. Qui mérite autant d’écoute que les plus célèbres Selah Sue ou Angéle, et qui a cette phrase: “Dès qu’il fait clair, j’ai envie de chanter, je suis comme un petit oiseau. (Focus Vif par Philippe Cornet).

 

 

Larsen

 

De retour avec l’album “Birdwoman”, LARA LELIANE s’offre un joli clip pour appuyer la sortie du single “What Are We Doing Here”. Réalisée par Lalie Gilis, la vidéo rejoint en images les interrogations existentielles de la chanteuse belge. Dans cette chanson à forte charge émotionnelle, l’artiste questionne en effet notre présence au monde. D’une bien belle manière.

 Morceau enregistré et produit par l’ingé-son Rudy Coclet (Arno, Girls in Hawaïï), “What Are We Doing Here” laisse également entendre le violoncelle de Jean-François Assy (Yann Tiersen, Miossec) et les claviers oniriques de Dominique Vantomme (An Pierlé, Hindi Zahra). Du travail de pro.

 

 

Cocktail Nouvelle Vague par Guy Stuckens

 

Difficile de ne pas tomber sous le charme de la belle voix de LARA LELIANE et ses chansons indie et chamber pop. Si on a bien compté, «Birdwoman » est son 3ème album. Album quasi exclusivement en anglais, sauf un morceau où elle se lâche en français (!). Album intimiste, qui met en relief la personnalité complexe, au caractère parfois contradictoire, de la chanteuse, alliant timidité et affirmation de soi. Côté musiciens, du beau monde, comme Nicola Andrioli (piano), Dominique Vantomme (claviers) et quelques autres.

 

 

Press on LARA LELIANE’s second album (Lara):

Music in Belgium (Concert au Botanique)

 

En première partie de Bram Vanparys alias The Bony King of Nowhere. Il était à la Rotonde du Botanique ce vendredi 12 octobre pour présenter son album en comité réduit. Conviée pour assurer la première partie en solitaire, LARA LELIANE va faire plus que se défendre. À l’instar de Nadine Khouri la veille à l’Orangerie en support de Low, l’Anversoise captivera un public sage et discipliné, simplement accompagnée de sa guitare. Entre une composition en guise de soutien aux réfugiés, un poème de William Blake mis en musique (“Sunrise”) et une cover d’Alela Diane (“Every Path”), son set folk un rien contestataire à la Patti Smith mettra en avant une voix ferme et douce à la fois à laquelle il est difficile de ne pas succomber.(Music in Belgium)

 

Music in Belgium (Album Lara)

 

Une fois n’est pas coutume le label Homerecords nous propose aujourd’hui une artiste, qui part dans un univers fait de ballades et de pop-folk où, la jeune chanteuse LARA LELIANE pose des textes engagés et porteurs sur des mélodies douces faites d’arpèges délicats de guitare et de percussions. Un univers à la fois doux dans sa conception artistique et à la fois nerveux à travers des paroles, qui dénoncent de tristes faits de notre société. Accompagné de l’excellent guitariste/bassiste/arrangeur Nicolas Dechêne qui est aussi le partenaire de route de la chanteuse/compositrice/interprète Ilia, la demoiselle fait exploser si je puis dire toute sa fragilité et sa perception personnelle du Monde qui l’entoure. Me rappelant bien évidemment de grandes figures du folk et de la pop-musique comme Joan Baez ou Suzanne Vega, l’artiste perpétue cet art de construire de belles chansons à partir de trois fois rien (sans être péjoratif). Quelques accords de guitare, des soupçons de cuivre et de caisse-claire, servent ici de fond sonore équilibré pour une voix unique et sensible, qui transporte immanquablement l’auditeur dans une autre dimension. Un organe vocal qui voyage sur une large palette de timbres, un atout de plus à cette déjà grande artiste en devenir qui vogue entre poésie et révolution ! Tendresse, douceur, beauté et peut-être aussi mélancolie colorent un très bel album que l’on devait produire quoi qu’il arrive ! L’artiste Lara Leliane semble être une valeur sûre pour l’avenir de la chanson belge, voilà donc l’occasion de la découvrir dans les jours qui suivent la sortie officielle de son album. A découvrir ça c’est sûr !

 

Press on LARA LELIANE’s first album (Free):

Airtv

 

La musique de Lara Leliane peut se résumer en deux mots : ” La force tranquille”. Déjà enfant, LARA LELIANE baignait dans la musique. Maman Leliane berçait bébé Lara au son des doux récitals de Bach, Mozart, Chopin ou Brahms sur son piano. Ayant déjà l’oreille affûtée, c’est à 6 ans que Lara commence à apprendre la flûte traversière, pour se tourner plus tard vers le piano et la guitare. “Free” est le plus pur reflet de la symbiose de Lara avec le vide et la nature, mais aussi avec ses désirs et ses idées noirs. Avec son premier album, on plonge tête baissée dans le monde légendaire de Lara. Toujours dans une dynamique d’échange et de rencontre, la chanteuse sur scène pousse à l’extrême son lien avec le public qui, pour elle, doit être un partage mutuel. Gauth.

 

RifRaf

 

Ce disque est beau comme une brume matinale sur les Hautes-Fagnes, le lent écoulement d’un ruisseau qui se forme, l’éternuement grave d’un tétras lyre en parade nuptiale. Dieu que c’est beau. ces cuivres étouffées, ces flûtes, et cette harpe qui revient si souvent comme dans un songe à la Joanna Newsom. Et puis ces murmures d’enfants au loin, ces bruits d’oiseaux; de ‘joiejos’ comme elle dit avec un accent du nord qu’on devine forcé ( piste cinq, grand moment- léché comme un titre de ‘Wool’, ce très précieux album des Nits). Et ce rêve d’une Espagne, d’un Andalousie comme il ne doit plus en exister depuis longtemps (merveilleuse ‘La prima vez’). Lara Leliane signe donc un premier manifeste à son image – elle a grandi à Anvers, elle vit dans le Condroz – : aventureux, voyageur, multiculturel, aux frontières du jazz, de la world ( on entend du oud deci delà), de la folk évidemment. LARA LELIANE est libre. As a bird. Comme l’air.(lg)

 

Larsen

 

LARA LELIANE Free Home Records Sortie du bois avec son premier album sous le bras, LARA LELIANE colporte dix chansons libres et décomplexées. Confectionnées dans les recoins de l’imaginaire, ses mélodies se frôlent à l’écorce de la pop et escaladent les branches de la musique folk avec l’envie de grimper toujours plus haut. La voix perchée sur des mots français, anglais ou espagnols, l’artiste explore ses sentiments avec naïveté et raffinement. Entre le fantôme de Lhasa, l’âme d’Hanne Hukkelberg et quelques enfantillages chipés dans la plaine de jeu de Camille, Lara Leliane s’invente un petit troquet bohème, un cabaret bucolique où les habitués picolent du thé en compagnie de CocoRosie et Juana Molina. Un endroit parfait pour rêver. À l’écart du monde. NA

 

Moors magazine

 

LARA LELIANE bracht een album uit op het Luikse platenlabel Homerecords.be, een label dat uitblinkt door avontuurlijke folkmuziek uit te brengen. Leliane gaat een behoorlijke stap verder – op Free mengt ze verschillende vormen van wereldmuziek met folk en jazz en maakt daar een mooie, melancholieke eigen muziekvorm van die dankzij haar prachtige stem en de magnifieke arrangementen een verpletterende indruk maakt. Leliane zingt niet alleen, ze speelt ook gitaar, speelt fluit en drums en componeerde de muziek. Ze nodigde daarbij de perfecte muzikanten uit – oud-speler Tristan Driessens, basklarinettist Frans van Isacker, die prachtig met de warme stem van Leliane kleurt en de sublieme drummer Jens Bouttery en bassist Rui Salgado. Een magistraal mooi album.

 

Enola

 

Maandelijks selecteert enola.be op vraag van Poppunt een aanstormend talent uit de grote vi.be-pool. Deze keer: LARA LELIANE. Deze maand geen psychedelisch geweld of beukend electronica, wel een bescheiden fluisterende singer-songwriter die stilletjes uw aandacht opeist. En volledig terecht: de in Antwerpen geboren maar in Brussel wonende zangeres Lara Leliane steekt immers gemak met kop en schouders boven het gemiddelde songschrijverniveau uit. Haar nummers tonen een volwassen singer-songwritergeluid zoals ook op de The Reminder van Feist of de latere platen van Alela Diane te horen valt. Jazzy arrangementen kleuren songs als “Nothingness”, ook nog eens voorzien van een mooie slidegitaar, of “Little Master” zeer mooi verder in. Daar blijft het echter niet bij, en ook basklarinet en harp zijn mooi verweven in het geheel van de muziek. De subtiele percussie bevindt zich bovendien op exact de juiste plaats. Lelianes warme stem maken het geheel daarna mooi af. De zangeres is de komende weken en maanden op allerlei podia doorheen België te bewonderen, en zeer binnenkort komt ook haar debuut Free uit. Sta ons toe daarvoor even een wollig cliché boven te halen: het wordt ongetwijfeld een plaat als een zacht, warm dekentje.

 

De Subjectivisten

 

LARA LELIANE – Free (cd, Homerecords.be) De Belgische muzikante LARA LELIANE (zang, gitaar, percussie, fluit, compositie) krijgt als kind vooral klassieke muziek voorgeschoteld. Daar heeft ze later haar eigen weg in gevonden, hetgeen nu op overtuigende wijze gepresenteerd wordt op haar debuut Free. Dat “vrij” slaat wellicht op het feit dat ze nu haar eigen stijl heeft gevonden. Dat is een smeltkroes van folk, wereldmuziek, jazz en soul geworden, die haar klassieke achtergrond wel verraden. Samen met muzikanten op oud, contrabas, drums, harp, klarinet, saxofoon en zang brengt ze haar heerlijk rustieke, droefgeestige songs ten gehore. Ze zijn van een pure desolaatheid, maar bevatten ook de sfeer van een zwoele zomeravond. Hierdoor nemen de songs je aan de hand mee en bieden troost in plaats van een terneergeslagen indruk te maken. Op eigenzinnige wijze komt ze ergens uit tussen Lhasa, Half Asleep, Dez Mona, Sade, Françoiz Breuten Donna Regina. En dan brengt ze ook nog een een fantastische versie van de Sefardische traditionele song “La Prima Vez”, die ook door de geweldige Owain Phyfe zo mooi bezongen is. Het album is net zo verrassend als gevarieerd en wonderschoon. Dat is wat je noemt een droomdebuut!

 

“Hey may I have this dance? You are beautiful! This is our chance!”

– Lyric from SING by LARA LELIANE –